En enchères à deux, on est souvent très à l’aise, le système français est précis et a beaucoup été travaillé par les grands champions et les profs’.
Mais dès qu’un adversaire parle, voire les deux, cela se complique quelque peu, est-ce que cette enchère devient forcing ? Combien montre-t-elle de points, de cartes dans la couleur, promet-t-elle l’arrêt, le demande-t-elle, ça fait beaucoup de questions, nous allons essayer d’y apporter des réponses précises sans être trop longues.

 1 - L’ouvreur passe à son second tour de parole.

Un exemple tout bête :

Que signifie ce « passe » ? Eh bien que l’ouvreur n’a rien à dire ! Plus sérieusement, il ne possède pas six cartes dans sa couleur d’ouverture, ni 14 H avec l’arrêt Pique dans une main régulière, ni ceci ni cela, enfin en résumé, s’il parle c’est une enchère « libre », c’est donc qu’il a quelque chose d’intéressant à dire, en force ou en distribution.

 Comme vous pouvez le constater, tout cela est très classique, maintenant, il va nous falloir étudier la redemande du répondant lorsque l’ouvreur aura passé, que le numéro 2 parle, ou non.